Gabriel Fouad Naffah 

Gabriel Fouad Naffah est né à Beyrouth en 1925. Il a fait ses études en droit. Après ses études, Gabriel Naffah se consacre totalement à la poésie. Gabriel Naffah n'est pas un auteur abondant et on peut trouver ses premiers poèmes dans La Revue du Liban à partir de 1948 et réunis en plaquette en 1950 sous le titre "Poésies".  Les thèmes que l'on retrouve dans sa production sont l'amour, la mer, la mort, la neige, la plaine et la lune. Grâce à leur premier livre "La Description de l'homme, du cache et de la lyre", ils est considéré l'un des poètes les plus singuliers de ces vingt dernières années. Gabriel Fouad Naffah a eu un final triste et solitaire. Il était marginalisé tant dans la littérature que dans l'aspect social ou familial, pour ce que il meurt à l’hôpital de Dora en 1983.

Dans les créations de Gabriel Fouad Naffah on trouve principalement deux titres: La description de l'homme, du cadre et de la lyre, publié par Beyroudi en 1957: et L'Espril Dieu ou Les biens de l'azote, 1966,

Il est important de dire que Gabriel Naffah n'est pas un auteur prolifique. Cependant, ses deux livres, surtout le premier, La description de l'homme, de la cachette et de la lyre, ont fait de lui l'un des poètes les plus singuliers de ces vingt dernières années. 

Cet auteur traite principalement de thèmes simples tels que l'amour, la mer, la mort, la neige, la lune... En d'autres termes, de nombreux thèmes de la nature.

Les poèmes le plus importants sont Discours à la bouche, Mon printemps, Les deux amants, La nuit d'un chantre celibataire, Hommage a la main, Les deux intrigants, Les yeux bleus, Une aventure, Ba'lbeck, Salut au meteore, et Les doux yeux

On vous laisse le poème “ Désir funèbre" pour votre plus grand plaisir !!

Désir funèbre

Veuille le dieu savant qui s'occupe des morts

M'apprendre le secret de son art funéraire

Et m'admettre à l'honneur de sonner le destin

J'irai dès le matin guetter parmi les hommes

Le gracieux sourire et sa sœur la grimace

Pour les saisir au vol palpitants de franchise

Et forcer leur instable apparence à rester

Dans un fictif décor mobile et végétal

Je laisse au noir sculpteur la pâleur du visage

Qu'il ordonne à son gré la toilette finale

Des membres si je peux moi-même impunément

Décapiter la tige à l'instant décisif

Et graver sur le masque ovale de la rose

Le léger papillon d'une vie abrégée

Que l'artiste infernal rende la chair à cendre

Mais que je rende aux yeux leur éclat minéral

La description de l'homme, Désir funèbre, 1963

BIBLIOGRAPHIE

• https://www.espacefrancais.com/gabriel-fouad-naffah/ 
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Fouad_Gabriel_Naffah 
• https://www.wikipoemes.com/poemes/fouad-gabriel-naffah/index.php 
• https://www.wikipoemes.com/poemes/fouad-gabriel-naffah/biographie-index.php